Militaire : un métier comme un autre ?
La mort fait partie intégrante du métier de militaire, engagée en particulier en Afghanistan, les récents accrochages d’Uzbin rappellent à une réalité non acceptée encore par la nation Française.
Le métier militaire banalisé
Aujourd’hui les références aux guerres et combat choquent notre vie paisible, habitués à la paix européenne.
La guerre n’est plus perçue comme une spécificité militaire d’où une banalisation.
Le militaire est tout autant victime que responsable de cette banalisation
De plus en plus de mission sur les théâtres d’opérations consistent en particulier à du maintien de la paix, sécurité civile ou de service public d’où un objectif perdu qui est celui plus fondateur de l’emploi de la force spécifique aux militaires perçus comme des soldats de la paix.
Les contraintes de recrutement estompent délibérément les spécificités du métier militaire souvent aussi devant les aspirations à une première expérience avant retour dans le civil. « honneur et patrie », « servitude et grandeur militaire » sont-elle surannées ?
Le militaire reste celui qui « côtoie la mort » phrase qui résume à elle seule un métier banalisé par l’image souvent fausse donnée par le concept « zéro mort » dans une société orientée vers la paix. La société ne connais plus son armées du fait peut être à un devoir de restriction concernant l’armée mais peut être aussi le désintérêt de nos politiques.
Il est temps de rappeler, par mesure de sécurité pour un pays individualiste, que ce métier est exigent du fait de sa spécificité qui ne doit en aucun cas être comparée si facilement aux autres institutions n’en faisant malheureusement plus une exception et aussi sensibiliser à nouveaux nos décideurs qui ont de moins en moins la connaissance du milieu militaire.
La Nation affaiblie : la résilience doit s’éduquer
La réussite des opérations militaire dépend souvent de l’adhésion d’une nation toute entière qui dépend elle-même