Mise en scène de la vie quotidienne par Goffman
La conviction de l’auteur
Comparaison au théâtre
Acteur attend du public qu’il se plie au jeu et qu’il croit au rôle qu’il joue croire aux apparences. Le spectacle qu’il donne n’a pas lieu d’être sans les spectateurs (à leur intention). Mais en plus d’essayer de faire croire le plus justement possible au public, l’acteur lui-même croit en le jeu qu’il joue.
Acteur sincère
Il peut être convaincue que la réalité qu’il a construit s’efforce de donner est vraie. Le public y croit aussi (les deux sont pris par le jeu). Seul le misanthrope ou le sociologue y voit un acte faux et joué.
Acteur cynique
L’acteur peut aussi ne pas croire à son propre jeu, logique car il est le mieux placé pour savoir ce qu’il se cache derrière. Il peut vouloir en fait arriver à des fins tout autre que ce que le public perçoit chez l’acteur ou la situation (cacher son jeu) cynisme par opposition à la sincérité (il est sincère car il croit à son jeu, pas de sens caché, de mensonge).
L’acteur cynique (donc détaché) peut tirer une jouissance car il manipule le public en lui faisant croire avec succès à quelque chose qu’il sait lui-même faux.
Acteur cynique par obligation
Mais parfois l’acteur ne trompe pas à des fins de satisfaction personnelle mais dans l’intérêt du public (mentir pour le bien de quelqu’un). Parfois mentir car le public le désir en fait même s’il ne le dit pas tout haut => médecin, pompiste, marchand, patient qui se fait passer pour malade pour ne pas décevoir l’infermière, lorsqu’on reçoit quelqu’un de haut placer : reproduire les conditions auxquelles il est habitué pour lui faire plaisir et non pas pour avoir ses faveurs (acte désintéressé). Pour flatter l’égo, rassuré, éviter les conflits... c’est alors le public qui oblige l’acteur, habituellement sincère à se transformer en cynique.
Inversion des convictions
Du cynisme à la sincérité :
On joue tout le temps un rôle, c’est par lui que l’on se connait les uns les autres et