Mixité en EPS
Nous allons nous centrer sur la différence de réussite entre garçons et filles en sports-collectifs.
En effet, d’après Cécile Vigneron les filles ont moins l’occasion d’apprendre en sports-collectifs car elles sont peu sollicitées. Les équipes mixtes entrainent un volume de jeu réduit pour celles-ci. Par exemple, lorsqu’on observe des élèves de primaire jouer au foot, on entend souvent les filles se plaindre que les garçons ne leur font pas de passes. Cette possession de balle réduite entraine une perte de confiance en elles, une non reconnaissance de la part des garçons qui par exemple s’ils sont chefs d’équipe vont choisir en premier leurs copains et en dernier les filles, ainsi que de la résignation. Aussi, les enseignants proposeraient aux filles des contenus moins ambitieux qu’aux garçons entrainant une marge de progression limitée pour ces dernières. De même, certains professeurs feraient l’erreur de vouloir mettre les filles dans une position de facilité, comme par exemple en rugby le fait de dire que quand une fille met un essai cela vaut double.
Pour conclure, les sports où les inégalités entre filles et garçons sont les plus marquantes sont les sports collectifs masculins dont la majorité des garçons pratiquent en club. Afin de réduire ces inégalités, il serait nécessaire de remettre en cause l'enseignement de l'EPS en faisant prendre conscience aux enseignants qu'ils créent même sans le vouloir des inégalités entre les sexes. Aussi, il faudrait valoriser l’enseignement des activités artistiques dans le cursus de formation des professeurs d’EPS afin qu’ils soient capables de l’enseigner à