Modele theorique de l’autoritarisme
L’idée générale est que la transition se fait en deux phases
- une phase de transition : elle commence lorsqu’au sein d’un régime autoritaire une partie des élites, ceux qui sont au pouvoir, les tenants du modérés, tentent de faire évoluer les institutions.
Ex : loi sur la presse, modification de lois éctorales de manière à rendre les élections plus transparentes ou compétitives Cela va permettre des transformations, le point culminant va être l’organisation d’élections conformes aux standards occidentaux.
- une phase de consolidation : elle marque l’arrivée au pouvoir partiellement de nouvelles élites (personnes en exil qui retournent dans leur pays), on a des changements dans le personnel politique, un relève progressivement. Finalement, à la faveur d’élections libres les anciens opposants reviennent au pouvoir. Il y a des transformations institutionnelles et une relève dans le personnel politique
Ce modèle peut paraître assez intéressant et on voit certains cas empiriques qui correspondent à cette situation. Mais il souffre de certains défauts (analyse critique, Michel Dobry – Les voies incertaines de la transitologie ) :
- Le fait que ce modèle et les exemples proposés par les différentes auteurs se focalisent sur les transitions qui ont réussi, des situations où des démocraties ont réussi à supplanter les institutions démocratiques et les situations autoritaires ont disparu. Ces modèles sont très souvent construits d’un cas jugé exemplaire, le cas Espagnol (Longue agonie de France en 1975, le successeur est l’actuel roi d’Espagne, dans un premier temps les élites franquistes vont rester au pouvoir, mais vont faire évoluer les institutions, et les anciens opposants vont arrivés au pouvoir). Un régime autoritaire très dur s’est transformé en un Etat démocratique intégré à l’OTAN, à l’UE etc. En France et en Allemagne, on considère que l’on peut élaborer une construction théorique à travers des exemples, ce qui peut