Nous sommes à l'Acte II scène 6 de Britannicus a été écrit par Jean Racine (1639-1699), le célèbre dramaturge du XVIIèm sciècle.

Le couple Britannicus-Junie est bien un couple tragique de par la tournure que prend leur idylle tout au long de la pièce. En effet, tous deux sont des êtres sacrifiés, aussi bien sur le plan familial que par les tourbillons politiques. Présence du champ lexical de la douleur « chagrin » vers 695, « cruel » vers 700, « désarmé » vers 701, « frayeur » vers 703, « plainte » vers 706, « crainte » vers 719, nous montre bien que leur couple n'est autre que tragique, ce champ lexical met en évidence le registre tragique de cette scène. Le registre pathétique est aussi mis en évidence par l’amour de Britannicus et Junie, une relation qui est surtout faite de souffrance et plus de sentiments négatifs que positifs. Le meilleur exemple étant la scène 6 de l’acte II où Junie tente de protéger Britannicus de Néron qui est caché. Celui-ci brise l’intimité du couple et limite donc leurs moments de complicité. Par ailleurs, le couple Britannicus-Junie, est surtout l’histoire d’un amour impossible, condamné depuis le début par la folie de Néron qui lui aussi est amoureux de Junie. L’histoire d’amour entre Britannicus et Junie est une idylle tragique, leur sort à la fin de l’œuvre en est le meilleur exemple.
De plus,il y a la présence de Néron, qui se cache. Junie le sait contrairement à Britannicus. Alors que lui monopolise la parole, Junie, elle, entame un double langage essayant de faire comprendre à Britannicus que Néron est là à travers ses propos. Junie tente de protéger Britannicus. Cette scène pose un quiproquo entre le couple due à la présence de Néron. Britannicus ne comprend pas pourquoi Junie est si craintive et doute de ses sentiments envers lui. Il lui en veut de ne pas être enthousiaste face à leurs