Montaigne, Qu'on loge un philosophe dans une cage
Eléments de lecture analytique
Problématique possible : Comment le texte parvient-il à démontrer la vanité de l’homme ?
I/ UNE DEMONSTRATION PAR L’EXEMPLE ET PAR L’ABSURDE
1. Une argumentation inductive
4 exemples reliés à une expérience du vertige
Alternance exemple imaginaire/ exemple réel
2 ex imaginaires introduits par subjonctif d’hypothèse « qu’on loge un philosophe » « qu’on jette une poutre », situés ds un lieu emblématique de hauteur matérielle et spirituelle : ND Paris
2 autres ex font appel à l’expérience commune (déambulation ds galeries ajourée qui entourent les églises) / expérience personnelle : Montaigne ds les Pyrénées
Expérience généralisée : JE / NOUS « cela nous allège et ns donne assurance »
Voca précis : infos sur les conditions matérielles de l’expérience (matériau de la cage/ hauteur des remparts…)
Ttes ces situtaions expérimentales amènent à la ccl de l’ »évidente imposture de la vue ». CCL induite des cas concrets présentés au préalable.
2. Progression et renversement final
2 mouvements ds l’extrait : 1er s’achève avec « imposture de la vue »/ 2nd commence avec image de Démocrite désigné par allusion cf : périphrase ironique« ce beau philosophe »
Exemple de mutilation visuelle de Démocrite pousse la démonstration ds ses extrémités jusqu’à l’absurde
Pour ne plus subir l’influence de nos sens ; nous pouvons ns priver de nos sens !Ms ici, ce ne serait pas accéder à la vérité maos supprimer en ns l’être et la vie.
Par ce renversement final, Montaigne parvient en définitive à prouver l’autorité que nos sens ont sur nous !
3. Le raisonnement paradoxal
Progression paradoxale donc pour ce texte qui commence par démontrer la fragilité de l’illusion et l’illusion des sens pour ensuite insister sur leur influence ds le processus de la connaissance « car ils ont tous cette puissance de commander notre discours et notre âme »
Tt le passage est construit sur des