monument contre racisme
-lors d’une visite du Parlement de la Sarre, GERZ constate l’existence de cellules d’emprisonnement dans le sous-sol de ce bâtiment. Il a été touché par les derniers mots gravés dans la pierre par les prisonniers juifs avant leur départ pour les camps. -cette découverte coïncide avec la parution officielle du nombre de cimetières juifs (2146) existants avant le début de la seconde guerre mondiale. Suite à ces évènements, GERZ entreprend de réaliser une œuvre d’art en relation avec l’histoire de ce lieu en hommage aux victimes juives. C’est pour cela qu’il a choisi cette place qui menait à l’ancien quartier général de la Gestapo. La Gestapo était la police nazie chargée d’arrêter les juifs pour les déporter et les conduire vers les camps de la mort.
Ce travail artistique a été entrepris dans la clandestinité par l’artiste avec l’aide de certains étudiants de l’école des Beaux-arts de Sarrebrück où il était enseignant. Chaque pavé est gravé du nom d’un cimetière juif puis retourné et déposé à l’endroit initial afin que l’on ne remarque pas la différence. GERZ réalise une œuvre invisible pour le spectateur qui peut se promener sur cette