Moraistes
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Article LarousseImprimerEnvoyer par e-mail moraliste En double cliquant sur chacun des mots, vous accéderez aux définitions Larousse moraliste nom
Écrivain qui décrit et critique les mœurs de son époque et développe, à partir de là, une réflexion sur la nature et la condition humaines.
Philosophe qui se préoccupe de morale. Personne qui, dans ses œuvres, ses discours, a tendance à donner des conseils et des préceptes de morale. moraliste adjectif
Relatif au moralisme.
Le nom de « moraliste » pourrait être attribué à tous les écrivains qui traitent de morale pure, théorique ou pratique. C'est ainsi que des philosophes tels que Socrate, Platon, Aristote, Kant, les Pères de l'Église et les théologiens, saint Augustin, Bossuet, peuvent à juste titre être qualifiés de moralistes, ainsi que, dans un tout autre domaine, les fabulistes, dramaturges et romanciers, qui peignent les mœurs (en latin mores). Mais le terme de « moraliste » est plus spécialement réservé aux écrivains qui se sont attachés à juger de façon lapidaire, soit l'homme de tous les temps, soit la société de leur temps, en relevant particulièrement leurs travers. Sont donc catalogués comme tels les auteurs qui intitulent leurs œuvres Pensées (Pascal, Marc Aurèle), Entretiens (Épictète), Maximes (La Rochefoucauld, Chamfort, Vauvenargues), Réflexions, Caractères (Théophraste, La Bruyère), Essais (Montaigne), Sentences, Portraits.
Garantir les valeurs morales
Les moralistes, depuis toujours, apparaissent comme les législateurs des attitudes et des conduites humaines ; ils énoncent des normes destinées à préserver de la dégradation, voire de l'anéantissement, les valeurs morales, culturelles, religieuses sur lesquelles repose l'ordre social.
Ainsi, il faut