Introduction
Avec ses épidémies, ses guerres et ses famines, l’Europe sort du Moyen-âge affaiblie et en proie au doute. Pourtant elle va renaître. On parle de Renaissance : vaste mouvement culturel et artistique en Europe occidentale du début du XV jusqu’à la fin du XVI avec la volonté de faire « renaître » les valeurs de l’Antiquité.
Les acteurs de cette Renaissance sont les Humanistes : hommes de science et de lettre (savant) qui souhaitaient favoriser la dignité de l’homme et son épanouissement.
En quoi ces deux mouvements constituent une rupture
L’humaniste place l’homme au centre du monde et de ses préoccupations tout comme la critique, la tolérance et la liberté. Ils ont confiance en la nature humaine.
Pour cela, l'homme doit développer toutes ses facultés et recevoir ainsi un enseignement car on ne naît pas homme, on le devient. Le savoir humaniste est encyclopédique : aucun savoir n’est écarté.
La méthode humaniste ne repose pas sur une récitation de phrases incomprises mais sur l'assimilation sensée de connaissances qui est un moyen pour créer des oeuvres nouvelles.
Quelques noms d'humanistes et/ou de savants Copernic, Erasme, Léonard de Vinci, Michel de Montaigne, Thomas More, Pic de la Mirandole, Rabelais.

Les humanistes, les artistes et les architectes de la Renaissance admirent et s'inspirent des oeuvres et des auteurs de l'Antiquité (grec et latin). Par conséquent, le Moyen-âge, terme inventé par les humanistes, est jugée décadent.
Ces humanistes vont se rencontrer dans des académies, des universités et fonder une République des lettres. De ce mouvement, l'idée d'Europe va de plus en plus s'affirmer.

Pour les humanistes, le progrès repose sur le développement de la science et de la raison. La démarche scientifique est fondée sur l’observation, l’expérience et la critique. Le nombre des savants, architectes et ingénieurs augmente.
Cette pratique va permettre des avancées importantes en science (médecine et chirurgie avec Vésale,