Les limites d’un ERP : 1. Faiblesse du logiciel
La plupart des implantations dans le monde D’ERP a démontré qu’il était quasi impossible d’intégrer la totalité des processus de l’entreprise. Le progiciel ne peut pas automatiser et intégrer plus de 30% des applications de la firme (Pozzebon 2003). Entre deux tiers et trois quarts des projets échouent soit parce que l’implantation est incomplète ou soit parce que le coût d’implantation du progiciel est plus élevé que les bénéfices réalisés. Ces échecs sont le plus souvent du à des erreurs managériales. Outre cet aspect négatif, la centralisation au cœur de l’ERP représente une fragilité, une erreur enregistrée à la base affecte toute la chaine de production.

2. Complexité du logiciel
La complexité du logiciel rend la manipulation de celui-ci par les employés de quasi impossible. D’un autre côté, le recours à des consultants externes en ERP dans les années 1990 est extrêmement coûteux, ajouté à cela que tous les consultants notamment brésiliens ne sont pas pour autant compétents (technologie nouvelle à l’époque). Cette complexité peut susciter une dépendances vis-à-vis des consultants et engendrer d’enormes coûts. D’autre part, on dénote un risque de surdimensionnement de l’application plus il y a de modules et plus les interactions sont complexes. 3. Inconvénients liés à son installation
En plus de ces coûts, l’installation de ce progiciel est long. L’installation fragilise l’entreprise qui ne sera peut être pas en capacité d’affronter une éventuelle crise. L’installation représente donc un risque pour l’entreprise qu’il ne faut pas prendre à la légère. Autrement l’ERP peut susciter le mécontentement de certains employés. Il modifie l’organisation de l’entreprise mais aussi des processus. Il peut ainsi causer des disparitions de tâches voir de postes. Enfin même si l’ERP a pour avantage d’harmoniser informatiquement les secteurs, elle n’offre pas des applications aussi performantes que sous