muriel darmon
« Les déterminants sociaux du mal être ».
Cet ensemble documentaire, composé essentiellement de tableaux et de graphiques, se penche sur la question des causes du mal-être, mises en lumière par des données quantitatives. La démarche consiste à expliquer à l'aide de déterminants sociaux le phénomène du suicide principalement, mais aussi de la dépression et de la dépendance alcoolique qui peuvent eux-mêmes constitués des facteurs du suicide.
Les documents utilisés proviennent d'une part de l'essai d'Emile Durkheim, « le suicide » (document 1), et d'autre part d'un article écrit par Anne-Sophie Cousteaux et de Jean-Louis Pan Ké Shon qui s'intitule « Le mal-être a-t-il un genre ? Suicide, risque suicidaire, dépression et dépendance alcoolique », paru en 2008 dans la Revue Française de Sociologie (documents 2, 3, et 4)
Emile Durkheim, sociologue du XIXème siècle, considère que ce sont les faits sociaux qui déterminent les comportements humains. Dans le document 1, il a donc interprété le suicide de cette façon en mettant en avant des facteurs tels que le statut matrimonial (marié, célibataire ou veuf), le sexe, le lieu d'habitation (la province ou la Seine), et la catégorie d'âge (de 15 à plus de 80 ans) des individus afin d'expliquer le recours au suicide. Ce tableau nous alerte sur le fait que le taux de suicide chez l'homme est très supérieur à celui de la femme. Lui, reste relativement stable au cours d'une vie alors que celui de l'homme devient plus important en vieillissant.
Qui plus est, on remarque que tout genre confondu, le célibat et le veuvage accroissent les risques de suicide en comparaison avec la conjugalité. Enfin, habiter dans le département de la Seine au lieu de la province est également un élément pénalisant.
Suivant une méthode quantitative, A.S. Cousteaux et J.L. Pan Ké Shon tentent d'établir des lois expliquant le cas du suicidaire, de l'alcoolique ou encore du dépressif.
Le document 2 évoque comme