Musée de l'Orangerie
Lettres Modernes
L3
Histoire des musées
Sujet : Musée de l’Orangerie
Kuznetsova Valentina, 11328199
« Une suite de bonnes et de mauvaises fortunes a fait passer la boîte de pierre édifiée sous Napoléon III à l’extrémité du jardin des Tuileries de l’état d’orangerie à celui de musée, et des seuls “Nymphéas” au mémorable diptyque qui fait la gloire du musée actuel. »
De l’Orangerie au musée
L’orangerie des Tuileries
Comme son nom l’indique, le musée de l’Orangerie est installé dans une ancienne orangerie, édifiée en 1852 par l’architecte Firmin Bourgeois et achevée par son successeur, Ludovico Visconti pour y abriter les orangers du jardin des Tuileries. Longue boite de pierre, vitrée au sud (côté Seine), aveugle au nord (côté jardin), l’édifice a reçu un décor sobre -comme il convient à un bâtiment utilitaire- mais conforme au répertoire architectural classique -pour l’accorder au voisinage de la place de la Concorde et du palais des Tuileries (aujourd’hui détruit).
Projet du 15 mars 1852 pour lOrangerie des Tuileries, par Firmin Bourgeois. Elévation des façades sud et ouest.
Paris, Archives nationales
De l’orangerie au musée
Utilisé par la Troisième République comme dépôt de matériels, salle d’examens ou lieu d’hébergement pour soldats mobilisés, cadre polyvalent de manifestations sportives, musicales ou patriotiques, d’expositions industrielles, canines, horticoles, ainsi que de rares expositions de peinture, il est finalement attribué en 1921 à l’administration des Beaux-arts, qui compte en faire, comme de son voisin le Jeu de Paume, une annexe du musée du Luxembourg, prédécesseur de notre musée national d’Art moderne. L’Orangerie des Tuileries, vers 1900
Les aménagements de Monet
C’est alors que, sur la pénétrante proposition de Georges Clemenceau, Claude Monet choisit d’y installer le grand ensemble mural des Nymphéas,