Mutations
Introduction
L’industrialisation de la société, dans les années 1850 provoque en France des transformations des modes de vie et de travail : les sociétés rurales deviennent des sociétés de plus en plus industrielles. L'industrie devient alors l'activité la plus dynamique jusqu'en 1970 où elle est détrônée par le secteur tertiaire qui est en pleine expansion encore de nos jours.
I. La croissance de la population active
Entre 1851 à 1911, la population active passe de 16,6 à 20,1 millions de personnes. Après quelques périodes de recul et de stagnation, dues à des crises économiques (1930) et au déficit de naissances lié à la première guerre mondiale, la population active se stabilise autour de 20 millions de personnes dans les années 60.
Le chômage connaît des périodes de flambée qui correspondant aux périodes de dépression économique, dans les années 1880 et les années 1930. La période des Trente Glorieuses (1945-73) est marquée par le plein emploi. (absence de chômage)
Le début du XXeme siècle est marqué par le développement et, la domination du salariat, dans le secteur privé comme dans la fonction publique. Les grandes entreprises se développent , et l'essentiel des actifs travaille pour le compte d'un employeur. Le travail indépendant regresse (paysans, commerçants, professions libérales) Il y a une véritable recomposition de la population active due au mutations économiques liées à l'industrialisation.
I. Recul de la paysannerie et essor du monde ouvrier.
Entre 1850 et 1870, les agriculteurs (secteur primaire) regroupe plus de la majorité de la population active. Le nombre d’agriculteurs ne cesse de baisser même si le secteur primaire reste le plus important en nombre jusqu’en 1926. Ce recul du nombre de salariés agricole s’explique par l’exode rural due à la mécanisation de l’agriculture et donc l'industrialisation et l'urbanisation de la France. Les