Mythe d'aristophane
Au départ, suite à la déchirure de l'être en deux moitiés, celles ci cherchent désespérément leur moitié perdue. Lorsque l'être trouvait sa seconde moitié il cherchait à s'unir à nouveau avec elle pour retrouver cette unité qu'il formait auparavant. Cependant les membres seuls, c'est-à-dire les bras ne permettaient pas le retour de ce bien-être. Ainsi n'étant pas réuni de nouveau, et ne voulant rien accomplir l'un sans l'autre, cette liaison voire fusion obsédante presque mystique qu'entretenaient les deux protagonistes les amenait indéniablement à la mort à cause du refus d'abandonner leur moitié. Ainsi Zeus grâce à la mise en place des organes génitaux devant, c'est-à-dire l'apparition de la sexualité permis à l'homme de pouvoir s'unir et ainsi de retrouver si l'on puis dire cette plénitude, cette perfection perdue qu'était celle d'être uni à sa moitié, ce qui contribua notamment à la reproduction et à la survie de l'espèce.
Le besoin sexuel n'est pas le moteur du désir d'après le texte d'Aristophane. En effet, le désir décrit ici n'est pas un désir corporelle comme ceux des animaux dans le seul but de procréer. Ainsi, malgré l'idée générale que le désir n'a seulement qu'une connotation sexuelle est fausse. En réalité, celui-ci est motivé par un manque non pas sexuel mais presque biologique que ressent l'être, voire inexplicable. Ce désir est donc la conséquence de la séparation en moitié d'un être primitif en manque de cette ancienne perfection, cette totalité qu'il avait avec sa seconde moitié et qu'il souhaite retrouver. Le besoin sexuel est alors une simple manière d'assouvir ce désir, ce manque que ressent l'être et de lui permettre de retrouver même de manière non définitive une part de cette plénitude, cette sérénité inouïe qu'il possédait autrefois. Le besoin sexuel peut alors prendre la forme d'une certaine nostalgie de l'être désireux.
Le discours amoureux correspond à l'aptitude qu'un être transit d'amour tente