Médiation culturelle et littérature.

Hygiène de l’assassin.

D’Amélie Nothomb

I- Présentation

1-Pourquoi ce livre ?

Hygiène de l’assassin est le premier roman d’Amélie Nothomb. C’est également le premier roman que j’ai lu de cette auteure. Ma première lecture de ce livre a eu lieu a Londres, lors d’un voyage où je rendais visite à ma sœur qui habitait alors la bas. Je devais avoir 13 ans, elle me l’a conseillé lorsque nous étions à la bibliothèque du quartier qui possédait un assez vaste rayon de roman francophones.
A cette époque je ne lisais pas beaucoup, et je fus moi même surprise d’avoir terminé en moins d’un jour un roman entier.
L’histoire m’avait captivé, le style aussi: simple, accessible.
Si j’ai choisi ce livre aujourd’hui pour former ce petit dossier, c’est en parti pour revenir un ce roman qui m’a redonner gout a la lecture que j’avais un peu perdu en sortant de l’enfance.
Malgré aujourd’hui la notoriété de l’auteure et les variations de qualités de ses romans depuis, je pense qu’Hygiène de l’assassin mérite tout à fait sa place dans le travail que je vais entreprendre sur cet ouvrage.

Je tiens quand même à préciser que j’ai longtemps hésité avec un autre ouvrage, les saisons de Maurice Pons, livre magnifique et très énigmatique, qui au delà de l’intrigue du roman à su construire autour de lui un réseau de lecteur qui permettait sa diffusion de main en main.
Roman qui à également beaucoup marqué ma jeune adolescence et me donna un regard tout à fait différent sur la littérature par la suite.

2- L’histoire

Hygiène de l’assassin est un roman presque entièrement dialogué, la narration ne doit même pas dépasser les 10% au total.
Prétextat Tach, prix Nobel de littérature, n’a plus que deux mois à vivre. « Ce ne fut pas sans fierté que M. Tach s’était su atteint du redoutable syndrome d’Elzenveiverplatz, appelé plus vulgairement « cancer des cartilages », que le savant éponyme avait dépisté au