Méditation grisâtre, laforgue
Pour commencer, nous pouvons étudier la façon dont l’auteur exprime sa solitude face à l’Océan. C’est en décrivant le paysage comme désert que le poète nous fait part qu’il est le seul être vivant comme le montre les termes « plus d’heures, plus d’humains. Ainsi son isolement et sa solitude sont illustrés par les termes suivants : il est « seul », « loin de tout », il « songe », il est « perdu dans l’horizon lointain ». De plus, Laforgue divise le vers 11 en quatre pauses grâce à «, » pour isoler le mot « solitaire », ce qui renforce le sentiment de délaissement en insistant sur ce terme.
La solitude du personnage provoque chez lui un sentiment d’anxiété. Nous pouvons interpréter l’absence soudain d’images dès lors de la 3ème strophe comme le signe d’un sentiment de vide qui s’empare du poète qui est dû à l’origine même de son angoisse. En effet, l’allitération des consonnes « m » et « n » crée une sensation d’oppression et d’étouffement qui est dû à la