mémoire de la shoah en france depuis 45
plan chronologique :I- une mémoire occultée /II- l’expression de la mémoire juive complétée par les historiens /III-
-I – dans une première période, de 1945 à 1961, les rares efforts pour faire émerger le souvenir dans l’espace public restent vains. « Les survivants n’émergent dans aucun groupe, aucune fraction du corps social ». Simone Veil / Primo Levi
Les mesures antisémites de Vichy sont vues comme une parenthèse. résistancialisme : mémoire des héros .
Le film Nuit et Brouillard parle des déportés en général .censure du gendarme français .Paris fait cependant exception : Le tombeau du Martyr inconnu restera longtemps le seul mémorial au monde.
II – Le procès Eichmann ouvre une seconde période, celle de la volonté de « garder mémoire » et de transmettre. C’est l’avènement de l’ère du témoin (111 témoignages au procès) dont le récit dépasse l’expérience individuelle et se charge de sens pour d’autres secteurs de la société : plus jamais ça film Shoah accès sur les témoignages
En France, le combat porte plutôt sur la responsabilité de Vichy prouvée par Paxton et dans la lutte contre les négationnistes et les témoignages aux procès . Les Klarsfeld jouent un rôle décisif dans tous ces combats.
Hillberg : l’historien apporte des faits précis : démarche scientifique
III – Une 3e phase serait une reconnaissance institutionnelle .
En 1995, Chirac reconnaît la responsabilité de l’Etat dans le sort des juifs au moment de la commémoration de la rafle du vel d’hiv : un tournant