Composition sur la mémoire de la Shoah en France de 1945 à nos jours
«La mémoire de la Seconde Guerre mondiale, un passé qui ne passe pas.» (Henry Rousso).
L'une des pages les plus sombres de cette guerre est celle de la Shoah. La Shoah a pour signification catastrophe en hébreu, et c'est bien le terme qui qualifie l'extermination de 5 à 6 millions d'hommes, femmes ou enfants Juifs par l'Allemagne nazie de 1939 à 1945, durant cette Seconde Guerre Mondiale. Ce génocide a été organisé et perpétré par l'Allemagne et tous ceux qui ont collaboré avec, le tout étant dirigé par Adolf Hitler, qui suivait sa théorie raciale dans laquelle les Juifs étaient considérés comme inférieurs, des sous-hommes. Parmi ceux qui firent acte de collaboration nous retrouvons en France le gouvernement de Vichy qui envoya 75 000 juifs français vers les camps de la mort. A la fin de la guerre, seulement 2 500 survivants du génocide revinrent, sans forcément suscités dans la société française d'intérêt. La mémoire qui est la faculté de se rappeler des moments de conscience passé, qui est plus subjective, personnelle que l'histoire a donc évolué concernant ce triste épisode. Nous arrivons donc à cette problématique qui est :
Quelle est l'évolution de la mémoire de la Shoah dans la société française de 1945 à nos jours ?
Dans un premier temps, nous verrons l'évolution de cette mémoire du lendemain de la Seconde Guerre Mondiale aux années 1970 avec une mémoire quasiment occultée, puis dans un second temps des années 1970 aux années 1990, avec le temps des procès des responsables de la Shoah puis enfin des années 1990 à aujourd'hui, le processus de reconstruction de la mémoire pour faire entrer le génocide dans la culture et l'éducation française.
Dans la dernière partie de la guerre, des rumeurs circulaient sur l'extermination des Juifs, mais