Mémoire de recherche sur sur les titres hybrides
Sous le tutorat de Pascal Quiry
avec l’aide de Blaise Allaz | |
Mémoire de Recherche
Peut-on démontrer que l’émission de titres hybrides de capital, comme les titres super-subordonnés qui viennent après les dettes seniors en terme de priorité, renforce la probabilité de remboursement en temps, heures et montants des titres de dettes qui sont seniors et donc augmente leur valeur ?
Rédaction du document en français
Groupe HEC
Majeure Finance - Promotion 2007
Introduction
Depuis 2005, les entreprises ont pu profiter d’une nouvelle forme de capitaux pour financer leurs développements : les obligations hybrides, des titres de dettes super-subordonnés à mi-chemin entre les capitaux propres et la dette. Après un timide début en 2003, une quinzaine d’émetteurs se sont lancés depuis juin 2005, créant un véritable nouveau marché.
A l’origine, ces nouveaux capitaux semblent être le produit idéal pour tous les directeurs financiers. Ils présentent les avantages des fonds propres (maturité, paiement des coupons optionnel, subordination), toutefois ils conservent les avantages d’une obligation (déductibilité fiscale des coupons, absence de dilution, maintien de la flexibilité financière). Toutefois face à ces arguments marketing, il nous semble nécessaire de nous livrer à une étude approfondie de la structure des ces titres pour en mesurer les réels avantages pour les entreprises. Et d’expliciter les raisons de ce nouvel engouement des entreprises pour ces capitaux, pour évaluer s’il s’agit d’une tendance globale ou d’un produit très spécifique intéressant un nombre restreint d’émetteurs.
Ces titres semblent être une bonne opportunité pour les créanciers seniors de l’entreprise, la super-subordination des titres hybrides signifie à priori une meilleure garantie de remboursement en cas de défaut et devrait donc renforcer la probabilité de remboursement en temps, heures et montants des créances existantes. Toutefois qu’en