Ménaces opportunité
Une reprise en demi-teinte
Les stratégies de prix agressives pèsent sur la croissance du marché en valeur
Le marché français de l’ameublement a renoué avec la croissance depuis 2010. Malgré des facteurs porteurs (progression du nombre de ménages, intérêt marqué des Français pour l’aménagement et la décoration de leur habitat, …), les performances du marché sont toutefois en demi-teinte (+ 1,5 % à surfaces comparables en 2011). La concurrence par les prix est forte, attisée par le développement de l’offre en entrée de gamme et les promotions sur fond de tension sur le pouvoir d’achat des ménages.
Une concurrence exacerbée entre les circuits
Les non spécialistes perdent des parts de marché
Le marché de l’ameublement est très concurrentiel :
· présence d’un grand nombre d’acteurs, avec une prédominance de groupes ou centrales multi-enseignes (ex. Salm, Fournier, Snaidero, MDL) ;
· positions fortes occupées par les acteurs de l’équipement du foyer et du jeune habitat qui concentrent près de 50 % du marché en valeur ;
· montée en puissance des généralistes de l’ameublement sur des segments traditionnellement occupés par les spécialistes (cuisine, literie, etc.).
Cette concurrence se renforce, nourrie par le développement des secondes enseignes (But City, Confo Déco), l’arrivée de nouveaux entrants (L’Atelier de la Nuit en 2011, le danois Kvik sur les segments cuisine et salle de bains en 2012, par exemple) et le développement des pure players de l’Internet, ... Dans ce contexte, les non spécialistes (GSA, grands magasins) et la VAD traditionnelle perdent des parts de marché. Seules les GSB, qui capitalisent sur leur positionnement de multi-spécialistes de l’habitat, résistent.
Une nécessaire recherche de différenciation
La croissance des enseignes passera par leur capacité à animer le marché
La convergence des stratégies