narcisse
Vicente BASTIDA MOURINO
Universidad Complutense
A la fin du XVIIIe, l'esprit qui avait vagué parmi les clubs, salons et cafés et qui s'était surtout manifesté dans des Dialogues, Entretiens, Essais et dans le Théatre, commence a etre dépourvu d'une morale collective de comportement.. Car, tous les principes récurrents qui organisaient les mcieurs depuis la fin de la Renaissance sont i nouveaux questionnés: par exemple Dieu, le pouvoir monarchique et sa justice,
I'honneur, l'amour et tant d'autres principes dont le concept émanait d'une stmcture reflétée par la Raison d7Etat sous-jacente d'autrefois. Un contraste de I'histoire s'y dome libre cours et, par conséquent, une réinterprétation, peutdtre nouvelle, des stades de notre civilisation bouleverse tantat les directrices du pouvou royal, tantot l'immanence du pouvoir religieux. Le champs d'épreuves se place alors sur le plan horizontal, sur I'observation de l'espace naturel comme point de départ pour une transformation épistémologique. Les choses donc reviennent sur l'esprit, et celui-ci ne survient presque pas dans les choses. L'ordre donc est changé. Une dialectique d'aperqus, de points de vues se met en marche dont le but est a I'horizon et presque pas au ciel. En tout cas, la révélation des livres saints va se refléter dans les choses, dans la vision de la Nature. Toute verticalité est rebutée par la pensée du XVIIIe si elle ne s'élkve pas d'en bas, des profondeurs. Mais, il faut constater que cette inversion du regard ne comporte pas par contre la négation des valeurs établies mais leurs métamorphoses. L'homme de la fin du XVIIIe se trouve donc coind entre les lois préétablies et le besoin d'analyse hors la loi. La raison qui n'était que la capacité pour formuler une stratégie en vue d'obtenir une fin ou un but appartient a tous ceux, nobles ou bourgeois, qui veulent participer a la direction de I'état, et cette