Nathan Matt I Antoine
Intro : Depuis Napoléon, la France et l’Eglise vivaient sous le régime du Concordat.
Le concordat ou régime concordataire est le régime organisant les rapports entre les différentes religions et l’État dans toute la France de 1801 à 1905.
I faut remonter le temps jusqu’à la Révolution, qui avait saisi les biens de l’Eglise, interdit les congrégations, poursuivi, arrêté, déporté les religieux et le clergé non constitutionnel…
Bonaparte cherche à pacifier la question religieuse et négocie avec le pape un Concordat signé en 1801.
Selon ce Concordat, les églises et couvents confisqués sous la Terreur ne sont pas restitués : ils restent propriété de l’Etat français mais sont mis à la disposition de l’Eglise. Parmi ces églises et couvents, certains ont été vendus à des particuliers comme bien nationaux ; l’Eglise s’engage à ne pas chercher à les récupérer, en échange de quoi un traitement est versé par le gouvernement aux prêtres (rien n’est prévu pour moines et religieuses). Par ailleurs, c’est l’Etat français qui choisit les évêques, le pape confirmant leur investiture.
1870-1905
Le laïciste de l'école
Nommé ministre de l'Instruction publique du 4 février 1879 au 23 septembre 1880 dans le cabinet Waddington, il attache son nom aux lois scolaires. Ses premières mesures sont : loi relative à l'obligation et à la laïcité de l'enseignement (28 mars 1882). Cette loi est une suite logique de celle portant sur l'obligation scolaire. C'est une obligation d'instruction et non de scolarisation.
Jules Ferry, anticlérical mais pas antireligieux (s'opposant ainsi aux excès d'Émile Combes), ne souhaite pas dans un premier temps imposer un monopole en matière d'éducation. Il laisse susbsister l'enseignement confessionnel mais sa volonté de laïcisation fait qu'il est exécré par la presse cléricale qui l'appelle « Ferry sans Dieu »10.
Dans la IIIe République, les républicains au pouvoir craignent encore l'Église catholique, dont l'influence dans