Neige maxence fermine
Neige relate le périple d’un jeune homme japonais, en route vers un apprentissage poétique auprès d’un grand maître, au terme duquel il découvre, entre autres, la couleur et l’amour. La notion de parcours, autant géographique que symbolique dans ce roman initiatique, invite à sillonner ce roman de différentes manières. Il s’agira d’alterner études de passages particuliers, en raison de leur importance dans la progression narrative, et parcours transversaux, rendus aisés par la brièveté du roman et permettant la saisie de motifs récurrents et chargés de sens.
Neige, à la croisée du conte, de la fable, de la prose et de la poésie, permettra aux élèves de mobiliser leurs connaissances sur différents genres littéraires. Particulièrement adapté au cycle central (cinquième-quatrième) en tant que texte narratif propice à l’analyse de certains procédés à connaître dans ces classes, il peut tout autant être étudié en troisième, en raison de sa grande densité symbolique et de la réflexion qu’il suscite sur l’essence de la poésie.
Chapitre 7.
Intro. Chapitre 7, or chiffre central dans l’œuvre. Chapitre qui a également une importance car porte en germe la suite du récit.
I Une opposition de point de vue.
a) Le point de vue du père.
Le chapitre est-il construit en deux parties : un paragraphe donnant comme une définition de la neige puis dialogue entre Yuko et son père. Dialogue lui-même subdivisé en 2 parties : opposition père/fils. Dernier paragraphe = conclusion et ouverture sur le 3e thème du roman (l’amour).
Le père envisage la neige dans sa matérialité alors que Yuko voit l’idée de la neige. C’est-à-dire que 2 visions du monde s’opposent. Père dans le rationnel alors que Yuko dans la passion.
Propos péjoratifs avec la personnification « l’orgueilleuse » : pouvoir qu’elle a sur son fils. Le père reprend chaque caractéristique pour la détourner.
b) L’expression de la passion de Yuko.
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