Nelligan, le voyageur nelligan
Dans ce vers, le pléonasme « Le printemps refleurit. » Symbolise un nouveau commencement. En utilisant le temps de l’indicatif présent, l’accent mis sur le renouvèlement de l’action est encore plus approfondi. Ainsi, ce vers marque l’arrivée d’une saison et d’une nouvelle étape de la vie. Sur la même ligne d’idée, l’auteur utilise la dernière strophe pour évoquer le passage de la vie à la mort : « On ne le revoit plus dans ses plaines natales. / Fantôme, il disparut dans la nuit, emporté/Par le souffle mortel des brises hivernales. » (Vers 12-14). Dans ce vers, l’auteur apporte le thème de la mort par l’euphémisme « emporté par le souffle mortel d’une brise hivernal ». Cette figure de style atténue le sentiment de vide ressenti après un décès. En comparant la notion du décès à l’hiver qui est …afficher plus de contenu…
Premièrement, les champs lexicaux de la nature et du vieillissement sont jumelés ensemble dans des phrases pour dévoiler l’évolution de la vie. D’ailleurs, le romancier utilise la première strophe pour traiter le stade de l’enfance : « Las d'avoir visité mondes, continents, villes, / Et vu de tout pays, ciel, palais, monuments, /Le voyageur enfin revient vers les charmilles/ Et les vallons rieurs qu'aimaient ses premiers ans. » (Vers 1-3). Dans le vers « Les vallons rieurs qui aimaient ses premiers ans. », il souligne que l’enfant a grandi en campagne. De plus, l’emploi du mot « rieurs » en jonctions avec « vallons » énonce