“Ni dieu, ni maître” vues philosophiques du marquis de sade
TABLE DES MATIÈRES
Introduction 2
Présentation de L’auteur 3
Biographie 3
Bibliographie 4
Cadre spatio-temporel 5
Lecture et analyse de l’extrait 7
Extrait 7
Analyse de la forme 8
Analyse du fond 9
Conclusion 10
Sources 11
Introduction
Contemporain de Goethe, Diderot, d’Holbach et J.-J. Rousseau, le Marquis de Sade est surtout connu pour ses romans libertins. Sa vie est d’ailleurs marquée par une série de procès et d’emprisonnements pour débauche. Son œuvre érotique, qualifiée par certains comme la plus importante librairie pornographique jamais vue, est émaillée par ses réquisitoires contre la religion dont la violence demeure à ce jour inégalée. C’est de cet athéisme furieux, c’est de cette conspiration de Sade contre Dieu lui-même que l’extrait choisi par Christophe Verselle va vous parler.
Pour Sade, bien avant Marx, il n’y a pas de liberté possible tant qu’on n’est pas débarrassé de la religion.
Présentation de l’auteur
Biographie
Le Marquis de Sade de son nom Donatien-Alphonse-François, compte de Sade, naît à Paris le 2 juin 1740 dans une vieille et prestigieuse famille aristocratique de Provence. Jusqu’à l’âge de dix ans, il est élevé par son oncle, l’abbé Jacques-François de Sade, lequel vivait dans un château entouré de filles de joie. A quatorze ans, il entre dans une école militaire réservée aux fils de la noblesse et participe à la guerre de Sept ans contre la Prusse. Il en ressort neuf ans plus tard, à 23 ans avec le grade de Capitaine.
Dès son retour, il marque un penchant pour la débauche par sa fréquentation assidue d’actrices et de courtisanes ; femmes aux mœurs légères, et ce même après son mariage, le 17 mai 1763, avec Mlle de Montreuil, issue d’une famille noble et fortunée. Commence alors de nombreuses périodes d’emprisonnement de plus en plus longues pour des actes de dépravation et de cruauté. C’est pendant ces périodes