Nicomède acte ii scène 3
Rome est dominée et protégée. La vaillance et le patriotisme de Nicomède s'opposent à la lâcheté de son père Prusias et aux insinuations de Flaminius. Ce dernier s’adresse à Prusias en lui convainquant de faire de Attale, son fils cadet, roi à la place de Nicomède son ainé. Il lui parle au nom de Rome et du sénat qui sont donc considérés comme vivants « elle vous en conjure », parlant par une prosopopée. Flaminius se représente dans ses répliques par « je » et « me », présentant les personnages en action, le discours est pris en charge par les personnages. Il tente de convaincre Prusias en utilisant le passé composé « a nourri » ; « elle en a pri » pour insister sur le fait que Rome a pris soin du roi, de son fils mais que à présent, c‘est à lui de prendre soin de cette dernière (Rome) en couronnant Attale - deux destins convergent. Il poursuit au présent d ‘énonciation « il est instruit » pour parler des qualités actuel de Attale, et fini par un futur proche qui passe presque pour des « menaces » à l’aide de périphrases verbales « vous offenseriez » ;