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A l'heure où les grands championnats de foot européens reprennent, la surenchère continue entre les équipementiers pour signer les meilleurs clubs. C'est ce qui ressort d'une étude du cabinet de marketing sportif Repucom, qui fait le point sur la « guerre des maillots » dans les principales ligues (Angleterre, Allemagne, Espagne, Italie et France) entre les trois grands fournisseurs, les géants Nike et Adidas, et l’éternel outsider Puma.
Pour la première fois, l’américain est l’équipementier le plus représenté avec 26 clubs (Barcelone, PSG, Manchester United sont les têtes d’affiche) devant Adidas, en contrat avec 18 équipes (dont le Real Madrid, le Bayern Munich et l'Olympique de Marseille), tandis que les maillots Puma sont portés par 9 clubs (Arsenal, Dortmund, Bordeaux…).
Phil Knight (né en 1938), Nike : il a eu l’idée de payer des stars pour dire "Just do it"
Ce n’était au départ qu’un étudiant pratiquant le demi-fond. Phil Knight, P-DG de Nike, courait dans sa jeunesse pour l’équipe d’athlétisme de l’université de l’Oregon, avant d’étudier la finances à Stanford. Il écrivit alors un mémoire sur la manière de détrôner Adidas, le leader mondial de la chaussure de sport.
Sa conclusion : les entrepreneurs du futur sous-traiteront leur fabrication au Japon. Leur rôle se limitera à concevoir les produits et à gérer l’innovation et le marketing. Un concept qu’il applique dès l’obtention de son MBA.
Déesse grecque. Au début des années 1960, Phil appelle à Kobe, au Japon, les patrons d'Onitsuka Co., qui fabriquent les chaussures Tiger. Il les convainc de produire pour lui des baskets à bas prix, les stocke dans sa Plymouth et les vend sur les campus avec Bill Bowerman, son ex-entraîneur. En 1971, nouveau déclic. Knight se lie avec d’autres fabricants, commande un logo à Carolyn Davidson, une jeune étudiante en graphisme, qui lui dessine le fameux Swoosh, et rebaptise sa firme «Nike», du nom de la