Nod/sud
Le tiers-monde, les pays sous développés, les pays moins développés et enfin les Suds (et j’en passe) : autant de termes pour décrire un seul groupe qui, à l’opposé des pays développés, continue à souffrir de problèmes durables sur les plans économique, social et politique. La carte de Pierre Dallenne qui date de 2009 met l’accent grâce à la ligne de démarcation représentée en gras sur les disparités entre ledit Sud et le Nord causées par ces problèmes là. Et pourtant, les efforts des pays du Sud n’ont pas cessé de s’intensifier tout en donnant des résultats très inégaux et souvent insatisfaisants, entraînant ainsi le maintien des rapports de force hérités de la fin de la guerre froide. Ce contraste clairement défavorable aux Suds, s’est finalement avéré dangereux pour l’occident aussi.
On part d’un constat simple, le Nord avec près du tiers de la population mondiale concentre la plupart des richesses et notamment dans les pays de la Triade (Japon, Europe Occidentale et Etats-Unis) selon l’expression de Kenichi Ohmae. Une situation qui permettrait d’expliquer la prévalence de la pauvreté aux Suds, ainsi que le contraste entre ces deux mondes. Mais un autre facteur non négligeable depuis la 3ème mondialisation (années 90) a permis que certains pays du Sud améliorent leurs revenus, c’est celui de l’importance du secteur tertiaire qui serait une sortie de secours pour les pays du Sud. En effet, ayant pour principale matière première les ressources humaines, le secteur tertiaire est la clé pour répondre aux besoins croissants de travail mais aussi, par l’intérêt des pays du Sud au secteur financier, ils peuvent devenir des acteurs clé dans l’économie mondiale tout en accroissant leurs gains. C’est en adoptant cette voie que certains pays tentent de rejoindre la cour des grands. En Chine ou encore au Moyen-Orient, l’apparition de fonds souverains, ce nouveau moyen de profiter de la rente des sous sols ou des excédents