note de synthese sur l'idée d'un droit des generations futures
« Agis de façon que les effets de ton action soient compatibles avec la Permanence d’une vie authentiquement humaine sur terre » (Hans Jonas).
Les générations futures sont les générations d'êtres humains qui viendront après les générations actuelles. Le mot « génération » est issu du latin generare, engendrer. Il désigne une fonction liée à l'idée de perpétuation de l'espèce, un intervalle de temps, familiale ou encore la « production d’un être semblable à ses parents ». Quant à l’adjectif « futur », dérivé du latin futurus, peut signifier « qui est à venir, qui n’existe pas encore », « qui appartient à l’avenir », « qui est après ». L’idée d’un droit des générations futures est très complexe. En France, c'est au XXIème siècle que les générations futures commencent à apparaitre dans les index de codes, dans les manuels juridiques ou encore étudiées dans les thèses de doctorats. Comment définir un droit pour des personnes qui n’existent pas encore. La notion de génération future a un caractère indéterminé. Il est donc plus que difficile de la définir et de la fonder juridiquement. On peut donc se demander si accorder un droit aux générations futures est possible et si cela pose des difficultés. Pour ce faire, nous verrons dans un premier temps que la mise en œuvre juridique a évoluée sur la question des générations futures (I) puis dans un second temps nous verrons les difficultés que posent ces termes dans la société et dans les relations entre les individus
L’évolution de la mise en œuvre juridique sur la question des générations futures
A) L’évolution du droit sur cette notion
Chaques actions qu’ont les individus ont un effet sur les générations futures. De toute évidence, comment les individus peuvent prendre en compte le sort d’autres individus qu’ils ne connaissent pas et qui ne sont pas encore nés ? Cela pose un problème important car les générations futures n’ont pas de droit à proprement