Notes de lecture Le manifeste du parti communiste, Karl Marx « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de luttes de classes. »
Le manifeste du parti communiste, Karl Marx
« L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de luttes de classes. »
Cette phrase lisible sur la quatrième de couverture résume à elle seule le manifeste. Cependant je vais tout de même essayer de faire un bref découpage analytique du bouquin. Partie 1 : Bourgeois et prolétaires Depuis l’antiquité, les hommes sont régis par une hiérarchie qui selon Marx se schématise de la manière suivante : des dirigeants, des dirigés. Mais pour Marx c’est bien plus fort que cela: des oppresseurs, des opprimés. Au sortir du Moyen-Age, la classe Bourgeoise est la grande gagnante du conflit de la lutte des classes. Les bourgeois se sont libérés du carcan féodal qui entravait le bon développement de ce nouvel ordre, basé sur la propriété, afin d’accéder au sommet. En tant que classe sociale ayant fait main-basse sur un grand pouvoir (la domination du capital et des moyens de production), elle est devenue le pilier du changement radical de l’ordre social que nous connaissons aujourd’hui. Même si le schéma de domination existe toujours –Bourgeois et Prolétaires-, la bourgeoisie a sût se maintenir au sommet. Comment ? En concentrant les moyens de productions dans les villes, en vidant les campagnes, en élargissant son marché par la colonisation, en créant ce nouvel ordre qu’est la mondialisation, instaurant ainsi une domination économique et politique. Ce phénomène ressemblerait à un régime totalitaire des temps modernes.
Cependant il y a un revers de la médaille : concentration massive de richesses, n’engendre que la crise et la destruction de richesses ainsi que des masses productives
En outre, la division du travail affaiblit le prolétaire ouvrier. Comment ? Via la perte d’autonomie nous précise Marx car l’ouvrier devient esclave de la machine plus que du bourgeois ; le poids de la bourgeoisie sur le prolétaire est la première pierre du combat de la lutte des classes.