Notions d'intériorisation des normes
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La notion d’intériorisation des normes, des modèles et des valeurs peut être définie comme l’aboutissement d’une norme par exemple, de ce que nous percevons comme malaisé ou «pénible». Il s’agit d’un processus dans lequel un sentiment peut se développer dans un entourage restreint et peu à peu prendre de l’ampleur en se répandant. Autrefois, ces comportements qui n’étaient pas perçus comme pénibles, suscitent maintenant de plus en plus des automatismes liés au déplaisir. On dit aussi que le seuil de ce qui est éprouvé comme pénible provient des interdictions qui normalisent l’attitude en société. «Ces tabous ne sont rien d’autre, pour autant qu’on puisse ne juger, que des sensations de déplaisir, d’embarras, de dégoût, d’angoisse ou de pudeur qu’on a inculquées aux hommes dans des circonstances sociales déterminées et qui ont été ritualisées et institutionnalisées». Elles sont aussi propagées majoritairement par les institutions dans des rituels et des types de comportement. Bien évidemment, les normes nouvelles n’apparaissent pas du jour au lendemain et il est important de comprendre en bout de ligne, qu’en chaque personne, il y a un processus qui est le résultat de l’évolution historique et sociale de plusieurs centaines d’années et qui se couronne par une modification des normes de la pudeur et du déplaisir.
Les bons et les mauvais comportements des individus sont déterminés par la manière dont ils intériorisent les normes, les valeurs et les modèles culturels produits par la société. Tout d’abord, cela peut s’expliquer avec la socialisation par le miroir réfléchissant. L’apprentissage de qui l’on est par les interactions avec les autres est à la base de cette théorie. L’impression que l’on a de soi-même est influencée par le comportement de notre entourage et la manière dont ils nous perçoivent. Ce phénomène de socialisation par d’autres individus est appelé socialisation mutuelle. Dans le cas de la famille notamment, le comportement d’un enfant est généré