Objet d'ëtude, la poesie
Marceline Desbordes-Valmore,Bouquets et prières(1841), "Ma chambre"
Charles Baudelaire , Les fleurs du mal (1861), "Rêve parisien"
Paul Verlaine, Sagesse (1880),"Le ciel est par-dessus"
Guillaume Apollinaire, Alcools (1913), "A la Santé"
Question préalable : Chacun de ces poèmes oppose deux espaces. Dans quel but?
Chacun des poètes, ont dans leurs poèmes respectifs, présentés dans le corpus, délimité deux espaces distincts. On pourrait regrouper les poèmes "Ma chambre" et "Rêve Parisien" où les poètes, ont choisit d'utiliser un monde imaginaire comme contraste avec le monde réel, et les différenciés des poèmes d'Apollinaire et Verlaine, dans lesquels, les deux espaces, sont physiques, et réels. Le poème de Marceline Desbordes-Valmore, veut donner, une impression de hauteur, entre son monde, et celui des hommes, comme on peut le voir sur la première strophe : "Ma demeure est haute"; "Donnant sur les cieux"; "La lune en est l'hôte"; "En bas que l'on sonne". Cette impression de hauteur que la poète veut donner, souligne, son détachement du monde des autres hommes, depuis qu'elle a vécu sa déception amoureuse. C'est un lieu qu'elle s'est créée pour se réfugier. Il relève de l'imagination. Tout comme le lieu que Baudelaire s'invente sort de la sienne. Le titre, en donne déjà un indice explicite : "Rêve Parisien". Baudelaire, contraste bien ce qu'il appelle son "Taudis" étant la réalité, qu'il définie comme "horrible" et ce rêve incroyable dans lequel il est plongé, et dont il donne une description très méliorative "prodiges"; "merveilles". Contrairement à Desbordes-Valmore et Baudelaire, Apollinaire et Verlaine, eux, distinguent deux lieux, mais qui sont des espaces réels et délimités de manière physique par les murs et les barreaux de leurs cellules. Dans la prison de la Santé, Apollinaire, se sent comme un ours prisonnier dans sa cellule, répétant interminablement la même routine. Il regrette, les rayons du soleils dont il