SOMMAIRE

Approche sur la notion d’obscénité…………………………………….……………page 1

Introduction……………………………………………………….……………………page 3

Genèse [et fin] de l’obscène…………………………...…………………page 5

Rapprochement de « l’obscène » avec l’art contemporain………...…page 8

La catégorie de l’obscène d’hier à aujourd’hui………………………..page 15

Conclusion………………………………………………………………………...….page 18

Bibliographie …………………………………………………………………………page 20

Approche sur la notion de l’obscénité

L’obscène, à l’instar de « l’inquiétante étrangeté », repose bien sur quelque chose qui normalement devrait rester caché, mais qui se dévoile de façon brutale, provoquant un choc pour celui qui est mis en sa présence. Mais ce pouvoir de subversion ou de choc n’est nullement lié à la découverte abrupte de quelque chose de nouveau, mais au contraire à la réactivation d’un savoir relativement ancien, que le sujet a « refoulé », c’est-à-dire réduit au silence et caché, en acceptant de vivre dans la réalité sociale où son propre désir ne peut se déployer dans la toute-puissance. Dans cette perspective, l’obscène surgit au regard et à la conscience sur un mode intrusif, obligeant le sujet à faire retour sur ce qu’il croyait avoir liquidé, d’où la sensation de « gêne ».
Ces observations fonctionnelles permettent au passage d’éclairer les raisons pour lesquelles l’obscène peut investir certains objets plutôt que d’autres, en particulier ceux qui touchent à la sexualité et à la mort, c’est-à-dire à certains états-limite du corps.

L’obscène ressurgit constamment sous des déguisements aux moments les plus inattendus. Il est un revenant, un fantôme qui ne se laisse aucunement enfermer dans la demeure familiale.

Ainsi, l’obscène consisterait peut-être à renvoyer au spectateur une image de son regard dans laquelle il refuse de se reconnaître, mais à laquelle il est contraint temporairement d’adhérer, et ce, pour un autre regard. Il s’agit d’un