« On ne devrait lire que des livres qui vous mordent et vous piquent. si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon lire (...) ? un livre doit être la hache qui brise la
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vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille un livre doit être la hache qui brise la mer gelée en nous. » (KAFKA)La lecture est une activité pratiquée par beaucoup de personnes de nos jours. Pour certains, elle représente un acte anodin, banal. Tandis que pour d'autres elle est une véritable source de plaisir et de divertissement. Le livre permet de communiquer son savoir et de garder des traces du passé. D'après Kafka, célèbre auteur du XX ème siècle s’inspirant de descriptions réalistes et imagées, considéré comme un précurseur du surréalisme, qu'un ne devrait lire que des livres qui nous bouleversent. Lire devient alors pour lui, quelque part, un acte de résistance. Mais cette vision de la littérature n’est-elle pas un peu réductrice ? Dans un premier temps, nous examinerons en quoi la citation de Kafka est justifiée ensuite nous verrons si la fonction de la lecture est plus large. Tout d'abord, nous allons nous intéresser au point de vue de Kafka. Celui-ci pense à travers « on ne devrait lire » que tout n’est pas bon à lire. Il soutient qu’il ne faut lire que les livres « qui vous piquent et qui vous mordent », autrement dit, qui agressent, choquent et bouleversent. Dans le cas contraire, « à quoi bon lire …», il estime que le livre est inutile. De plus, il conçoit qu’un livre doit être tel « une hache ». Enfin, il affirme qu’un livre doit nous changer, nous transformer de l’intérieur, briser « la mer gelée en nous ». Certains livres répondent à cette définition et éveillent la conscience du lecteur. Prenons comme exemple « Germinal » d'Émile Zola, roman où des passages violents et choquants se déroulent, a été écrit afin de dénoncer la condition humaine du XIX ème siècle. Il peut donc tout-à-fait correspondre à l'idéal que Kafka se fait des livres.
« On ne devrait lire que des livres qui vous mordent et
pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon lire (...) ?
Par ailleurs, la littérature nous permet une réflexion à propos d'idées