On ne naît pas femme, on le devient
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Dans le Deuxième Sexe (essai existentialiste et féministe), Simone de Beauvoir affirme : « On ne naît pas femme, on le devient ». Cette phrase fit un grand tollé et porta à réflexion. En effet, elle soulève de nombreuse interrogations sur la condition de la femme, la différence homme/femme, son rôle dans la société,… Nous tenterons d’y répondre tout au long de cette dissertation.Premièrement, l’être humain est essentiellement composé de sa nature humaine (ses réactions, son comportement,..). Du fait de notre même espèce, on partage des mêmes besoins, des mêmes peurs, et une certaine physiologie commune (bras, pieds,…). Il y a ainsi des similitudes entre les femmes et les hommes. Cependant, nous ne sommes pas totalement égaux. Nous voyons plus facilement nos différences que ce qui nous rassemble. Malgré le fait de certaines différences bien connues, il nous est difficile de passer au-delà. Mais il faut tout d’abord trouver les sources de ces inégalités. D’un point de vue biologiquement, la femme se diffère de l’homme anatomiquement. Le cerveau des filles est imprégné de d’œstrogène, et celui des garçons de testostérone. Il serait peut-être exagéré de dire que tous nos comportements masculins ou féminins adultes sont prédéterminés, mais on peut certes croire qu’ils sont canalisés dans une certaine direction différente. Ces différences prennent aussi essence dans les quelques millions d’années d’évolution. Assurément, nous savons que dans le passé, les hommes et les femmes ont toujours eu des rôles sociaux différents basés autour de la force et de la survie pour l’homme et de la fécondité et de la pérennité de la famille pour la femme. À cette époque, les sexes étaient souvent séparés et avaient des tâches bien précises, comme le démontrent les études anthropologiques et archéologiques. Tous ces facteurs conditionnent l’être humain et fini par s’inscrire dans sa nature Aujourd’hui,