Onitsha, jean-marie le clézio
Tout d'abord, Onitsha dévoile son caractère ethnographique dans la description des habitudes de vie et traditions africaines. Les paysages défilent tout au long du récit. Les tambours résonnent. Lorsque vient la vision de Fintan et Maou, le lecteur assiste alors à la découverte d’une terre. Arrivés de France, ces personnages déboussolés se lancent dans la conquête d’un inconnu qu’ils tentent de s’approprier. Les pensées défilent, vient s’ajouter leur mélange commun d’origines. Geoffroy d’origine anglaise, Maou qui parle plusieurs langues… etc. Le lecteur se fait ainsi témoin de la vie sociale et intérieur du pays, détaillant l'organisation de la population locale, mais aussi des colonisateurs anglais, présents historiquement dans la période du récit. Le Clézio dénonce alors, particulièrement dans le regard de Geoffroy, la cruauté des colonisateurs dans certaines scènes, entre autres marquées par le décalage de richesse.
Décalages de niveaux de vie et de conditions qui dévoilent une