Ontro kant les lumières
On pourrait penser que le problème posé est le titre donné à l’œuvre or Kant y répond dès la première phrase. L’ensemble du texte tourne autour de la minorité. Elle est définie non par l’âge mais comme une incapacité, une incapacité de penser par soi-même. Il met en place une relation entre la minorité et le tuteur. Le mineur est incapable de penser et le tuteur profite alors pour penser à sa place, il dirige. Il y a donc une relation hiérarchique entre les hommes. Il y a un rapport de dépendance. Les hommes ne sont pas libres. Kant fait un constat de l’état de l’humanité. Les hommes sont en état de servitude. Au XVIIIème siècle, il y a un progrès technique qui est plus efficace. L’homme lui-même ne progresse pas, il n’y a donc pas de problème. On aperçoit alors qu’un premier problème est posé : les hommes peuvent-ils devenir libres ou sont-ils condamnés à cet état de servitude que nous avons constaté ? On peut alors établir des hypothèses. Première hypothèse : si l’homme est faible par nature alors est il nécessaire d’avoir un chef et si l’homme est faible par nature alors la tyrannie est une nécessité. Ces phrases proviennent de Thomas HOBBES. Le traitement du problème est un traitement politique. Deuxième hypothèse : si l’homme n’est pas libre c’est parce qu’il y a des tyrans. Il suffit alors de renverser la tyrannie pour remplacer la tyrannie par la liberté. C’est alors la révolution. Mais cela n’est pas suffisant. Kant renverse alors le problème. C’est parce que l’homme n’est pas libre qu’il y a des tyrans. C’est parce que l’individu se maintient dans la minorité. C’est alors ici un problème éducatif. On peut alors établir un autre problème : Quelles sont les causes qui maintiennent l’homme dans sa minorité ? Est-ce qu’il est possible de briser le cercle vicieux entre le mineur et le tuteur ou est ce que l’homme doit continuer à ramper dans la boue ? Nous allons ainsi répondre à ce problème. Dans