Opinion libérale sur la guerre austro-prussienne de 1866
Comment d'une opposition farouche, les libéraux en vinrent-ils à se rallier à Bismarck, véritable concrétisation idéologique et politique d'une union petite-allemande ? (Annonce du plan)
I – L'impasse
1) Les fractures idéologique
« Je suis un partisan convaincu de l'influence prussienne en Allemagne du Nord » = Bismarck sur les zones d'influence en 1862. Même si on retrouve des similitudes au niveau de l'idée Petite-allemande, du suffrage universel, au niveau de l'invasion des duchés, les fractures idéologiques existent « je préférerai me couper une main plutôt que de m'en servir dans une opération aussi répugnante que celle que la politique prussienne déclenche en ce moment contre l'Autriche, chose qui dépasse en son insondable perfidie le bon sens du premier honnête homme venu. ».
L'historien allemand H.A. Winkler prend l'exemple de Friedrich Julius Stahl, chef du Kreuzzeitung; celui-ci est favorable à la constitution car « l'Etat de droit était la réponse à une révolution permanente, un rempart contre la démocratie ». La priorité de la fonction publique conservatrice était de revenir sur le développement des libertés individuelles et sociales, fruit de la période révolutionnaire, mais également réduire le droit de réunion d'association, police seigneuriale, restauration des fidéicommis, garantie des droits de