Oublier est un remede sûr.
II - Des lieux d'écriture à la fois concrets et imaginaires.
III - Un hymne à la vie, à la plénitude de tous les instants d'une vie d'homme
ETUDE I - Un texte incantatoire destiné à être lu et transmis oralement Parce que ce texte était destiné aux Résistants, Eluard retrouve la tradition de la poésie orale qui doit frapper les esprits par sa ligne mélodique. A. Le souffle des anaphores 20 strophes construites sur le même canevas : Anaphore de la préposition "sur", répétée 3 fois par strophe et suivie de compléments circonstanciels de lieu Dernier vers de la strophe : "J'écris ton nom" -> Eluard cherche à ce que son texte soit facilement mémorisé pour être retransmis oralement d'une part et d'autre part pour être complété par les lecteurs partisans. La 20ème strophe, elle aussi a un côté oratoire assez fort grâce à des procédés d'amplification :
- Anaphore du "je" en début de vers v.82-83
- Effet de redondance sur "pour" v.83-84
- La conjonction initiale "et" met en valeur cette strophe -> Clôture très simple du texte sur le mot clef qui apparaît comme une évidence absolue d'autant plus qu'il est mis en valeur par son détachement. B. Le rythme Il est étroitement lié à l'anaphore puisqu'il fonctionne à chaque fois avec le même effet d'insistance. Chaque quatrain est formé de : 3 heptasyllabes
- 1 tétrasyllabe martelé par des mots brefs
ouverture sur le monde
toujours relié à une idée fixe, obsédante C. Les sonorités Quasi-absence des rimes traditionnelles L'effet rime était en début de vers avec l'anaphore "Sur" -> Certains vers riment parfaitement sauf à la rime. Ex : v.5-6 et v.45-46. Eluard préfère le phénomène assonances / allitérations à la rime : c'est beaucoup plus fluide et