Pacte budgéaire européen
Marine Le Pen s'attaque au traité européen, "viol de la démocratie",
Marine Le Pen a lancé, vendredi 14 septembre, lors d'une conférence de presse au siège du Front national à Nanterre, sa campagne pour réclamer un référendum à propos du traité budgétaire européen. La présidente du FN veut que son parti soit "le fer de lance contre le coup d'Etat européen" qu'elle qualifie de "viol de la démocratie".
Selon elle, la consultation directe des Français est indispensable car, d'abord, "il en va de notre souveraineté nationale (...). Le traité mettra la France sous tutelle budgétaire". "Les Français ne seront plus vraiment libres de l'utilisation de leurs impôts. Ce seront les choix dogmatiques de commissaires européens, ne dépendant pas du peuple mais de lobbies financiers, qui guideront la politique de la nation", a-t-elle ajouté. Par ailleurs, le référendum serait nécessaire, selon elle, pour "échapper au piège de l'écart abyssal" entre "le vote des parlementaires sur l'Europe et l'avis des Français".
La présidente du FN a en outre condamné l'Union européenne et le pacte budgétaire en des termes très durs : "C'est en réalité le rejeton des puissances d'argent, à l'œuvre depuis des années pour transformer l'aventure européenne en une machine à broyer les nations, les peuples, la démocratie et les avancées sociales". "L'Union européenne est devenue la pire ennemie de la France et de toutes les nations qui aspirent à la prospérité et à la liberté", a-t-elle aussi lancé.
Pour le FN, le traité européen ne promet que larmes et malheur : "La règle d'or pèsera comme une chape de plomb. Ce sont les plus pauvres, les retraités et classes moyennes qui paieront cette austérité imbécile (...). Il s'agit de conforter l'Europe allemande qui exige des punitions, des amendes"."L'hyperaustérité vers laquelle nous allons est le résultat de cette politique qui met l'idéologie et la finance au-dessus de tout", a encore