Paragraphe de commentaire automne lamartine

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un paysage-état d’âme. Le paysage reflète l’état d’âme du poète car il exprime son mal de vivre et sa mélancolie. En effet, il s’agit d’un décor naturel en partie imaginaire, composé d’éléments épars. Le paysage associe un décor montagneux, avec les expressions « sur la montagne », « sommet de ces monts », « de collines en collines », « ces vallons », un décor forestier, avec les termes « bois », « chêne », « forêts », et un décor varié de « fleuve », de « lac » et de « plaine ». De plus, les personnifications du paysage, telle « gronde le fleuve » (v.5), « serpente et s’enfonce » ou « étend ses eaux dormantes » (v.7) traduisent le trouble intérieur du poète qui reste insensible aux beautés du décor soulignées dans l’expression valorisante « ces doux tableaux » (v.17). On note par ailleurs l’antithèse entre le fleuve aux vagues écumantes et le lac immobile, qui contribue aussi à exprimer cet état tourmenté. Le poète multiplie en outre les termes appartenant au champ lexical de l’ombre et de l’obscurité : « à l’ombre » (v.1), « coucher du soleil » (v.2), « en un lointain obscur » (v.6), « bois sombres » (v.9), « crépuscule » (v.10), et la métaphore du « char vaporeux de la reine des ombres », qui désigne la brume de la tombée de la nuit. Le locuteur se compare lui-même à une « ombre errante » (v.19). Cette thématique de l’obscurité témoigne bien du vague à l’âme du poète, et la nature qui l’environne traduit donc cette sensibilité romantique.

un lyrisme élégiaque. Le lyrisme de la peine et de la mélancolie domine en effet ces strophes en alexandrins réguliers. D’abord, le lyrisme est marqué par la récurrence du « je » du locuteur dans les strophes 1, 4, 5, 6. De plus, le lexique de la tristesse apparaît dans l’exclamation hyperbolique « un seul être vous manque et tout est dépeuplé ! ». La tristesse du poète vient de la perte de l’être cher, dont il ne parvient pas à guérir, comme l’indique l’adverbe « tristement » (v.2), et la comparaison « ainsi qu’une

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