partie mixité eps
Le sujet m'invite donc à expliquer si la progressive mise en place de la mixité entre les sexes en EPS a contribué à une même culture et à la réussite de tous. Il est donc intéressant de se demander si l'accès à des savoirs communs favorise l'égalité?
Est ce que la co-instruction et la co-éducation suffisent à une égalité de réussite? Pour répondre à ces question, nous tenterons de démontrer que la progressive introduction de la mixité en EPS qui vise à fédérer les filles et les garçons autour d'une culture commune contribue à une égalité d'accès entre les sexes, mais n'est pas une condition suffisante à la réussite de tous. Dans cette partie allant de 1958 à 1975 les réformes structurelles qui introduisent et imposent progressivement la mixité à l'école, mettent en difficulté les enseignants d'EPS pour qui la mixité est inconcevable. Ces réformes permettent l'accès à une culture sportive commune mais différenciante.
(mixité à l'école mais enseignants d'EPS très sensible aux différences biologiques (même support d'enseignement mais une culture, valeurs différenciantes donc ne contribue pas a une égalité, on pensait que la séparation contribuerait à une meilleur spécificité pour l'accès à l'égalite: mais non !)
En effet, en nous appuyant sur la circulaire de 1952 qui souligne la nécessité de regrouper les filles et les garçons dans une même classe, on s'aperçoit que cela reste anecdotique du fait d'un manque d'arrangement matériel et d'un manque d'encadrement, plus qu'une réelle mauvaise volonté pédagogique. Il faut attendre la réforme BERTHOIN en 1959 pour que cette gémination (regroupement de deux identités distinctes) scolaire se mette en place dans l'enseignement supérieur. Pour les collèges, il faut attendre 1963 avec la réforme Fouchet-capelle pour que le régime de mixité s'instaure. Néanmoins, comme le souligne FIZE en 2003 dans son