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En Haïti l’état n’a pas le monopole de l’éducation. On estime à 15% le taux d’écoles publiques, qui ne scolarisent que 10% des élèves. La majorité d’entre eux fréquentent donc des écoles privées, qu’elles soient laïques, confessionnelles (presbytérales, rattachées à une paroisse, ou congréganistes : gérées par une congrégation religieuse), communales (créées à l’initiative d’une municipalité) ou communautaires (créées à l’initiative de la communauté d’un village, notamment dans les zones reculées). Le système éducatif haïtien est très faible et les responsables sont conscients de cette réalité mais ne font rien pour y remédier. Ainsi, peut-on dire que l’école en Haïti est une Institution en état de péché mortel ?
Une analyse sérieuse du système éducatif haïtien nous permettra de trouver les éléments néfastes pouvant justifier ce sujet.
L’enseignement en Haïti s’organise autour de trois cycles : le cycle préscolaire, correspondant à la maternelle française, rassemble les enfants à partir de 3 ans et se répartit sur trois années. Le cycle fondamental, de la 1ère année à la 9ème année fondamentale, s’effectue en deux temps : les six premières années, qui correspondent au cycle primaire, aboutissent, en fin de 6ème année, au passage du CEP (Certificat d’Etudes Primaires) qui permet la poursuite d’études vers le deuxième cycle fondamental, correspondant