Pascal- le temps
C’est d’ailleurs ce qu’il explique dans son premier argument allant jusqu’à la ligne 6 « nous anticipons l’avenir comme trop lent à venir, comme pour hâter son cours », ce qui veut dire que nous tendons vers l’avenir que nous souhaitons le voir se réaliser, considérant qu’il met plus de temps à venir que nous l’espérerions. De plus, lorsque nous ne tendons pas vers le futur nous sommes bien souvent tournés vers le passé « nous rappelons le passé pour l’arrêter comme trop prompt » et comme il est dit dans cette phrase, lorsque nous n’espérons pas être déjà demain, nous regrettons le passé tout en sachant que nous ne pouvons pas agir dessus. En définitive, nous pourrions penser que Pascal nous amène par là à penser que nous aimerions avoir un pouvoir sur le temps. Or, en ce qui concerne le passé, il est impossible de changer les événements, mais en ce qui concerne le futur, en travaillant sur le présent, il existerait une possibilité d’atteindre cet avenir tant rêvé et espéré. Mais comme le montre Pascal dans ce texte « nous ne tenons jamais au temps présent » ce qui nous empêche d’atteindre nos visions d’avenir.
De la ligne 6 à la ligne 10, Pascal dans son deuxième argument expose les raisons qui nous poussent à fuir le présent en se réfugiant dans le passé ou dans temps futur. En effet, il est dit «