Paul Valery
Dans les paragraphes deux et trois, l’auteur a choisit de répéter son anaphore avec le pronom « nous » pour attirer l’attention du lecteur. De plus, ce pronom qui désignait initialement notre civilisation se rapporte progressivement à la personne du lecteur. Ce glissement provoque une implication grandissante.
A travers le champ lexical de la destruction comme « disparus » (l.3), « coulés » (l.4), « cendres » (l.9) « naufrages » (l.13), « ruine » (l.14), Paul Valéry nous rappelle que de grandes civilisations qui se croyaient immortelles « Elam, Ninive, Babylone » (l.14) ont aujourd’hui disparues à tout jamais et que notre civilisation actuelle peut suivre le même chemin. « Nous sentons qu’une civilisation à la même fragilité qu’une vie » (l.19) en comparant une civilisation a un être humain, il démontre la fragilité de celle-ci et exprime le fait que celle-ci se doit d’être protégée et préservée pour assurer l’équilibre des générations futures.
L’auteur utilise ensuite une métaphore pour comparer les œuvres des écrivains Keats, Baudelaire et Méandre aux civilisations qui se pourraient disparaitre comme les écrits de ce dernier (l.20).
Il enchaine sur les leçons des erreurs passées qui ne devraient que prévenir les populations du danger de leur savoir.
Il expose des exemples rationnels avec la guerre provoquée par les Allemand et leurs compétences de soldats.