Penser, c'est dire non.
La capacité de penser est un des principes de base d’un être humain; cette qualité nous distingue des animaux. La pensée nous donne la liberté d’esprit, nous-mêmes nous décidons de nos actions , de nos vies. La question du processus de penser est aussi une des questions fondamentale de la philosophie. Cette notion de «penser» signifie un processus intellectuel qui permet à l‘homme de créer et d’agir. Il n’est donc pas surprenant qu’Alain, philosophe français du début du XXe siècle, se soit intéressé à cette notion en écrivant que « Penser, c’est dire non. » Ce qui peut nous étonner dans cette citation, c’est l’association d’une notion positive, « penser », avec une notion négative « dire non ». C’est ce paradoxe que nous examinerons dans cette dissertation. Nous étudierons pourquoi il est important de ne pas croire toutes les idées préconçues. Mais cela suffit-il vraiment ? Ce sera l’objet de la deuxième partie. Dans la troisième partie nous essayerons de voir si la pensée peut mener à trouver une vérité absolue.
Que voulait dire Alain par cette affirmation « Penser, c’est dire non. » ? Comme nous l’avons déjà mentionné, accepter aveuglement toutes les idées préconçues est dangereux. Prenons pour exemple les idées politiques totalitaires du XXe siècle : il s’agit des idées du fascisme, nazisme et aussi du communisme, pas au sens propre mais dans sa réalisation dont nous avons été témoins pendant quarante ans. Seul l’esprit critique permet à chaque homme de découvrir ce qu’il y a de mauvais derrière ces idées. Dire « non » nous donne donc un oil critique. Mais est-ce le seul avantage ?
Dire « non », nous permet aussi de se poser des questions et en conséquence d’ouvrir de nouvelles possibilités. Au contraire, si on accepte toutes les idées sans les mettre en doute, il n’y a pas de raison d’inventer des choses nouvelles. Nous restons alors contents de la situation actuelle. Sans confrontation à un problème, il n’a pas de