Penser c'est dire non
Nous verrons dans un premier temps de la ligne 1 à 5 (jusqu’à « d’autre combat ») la thèse qu’Alain met en avant dès la première phrase. Puis nous verrons dans un second temps de la ligne 5 à7 (jusqu’à « au lieu d’examiner») le combat que la pensée mène contre elle même ainsi que la cause de notre tromperie. Enfin dans un dernier temps de la ligne 7 jusqu’à la fin de cet extrait nous verrons en que même après avoir véritablement pensé, notre esprit peut de nouveau sombrer dans une somnolence.
Dès le début de son texte, Alain met sa thèse en avant "penser, c'est dire non". De ce fait pour Alain penser consiste à refuser toutes les idées extérieures qui lui sont proférées. Il illustre sa thèse avec un exemple imagé faisant référence au quotidien, à la vie ordinaire. En effet, le oui est l'action de s'endormir qui correspond à un abandon de la pensée, tandis que le non est l'action de s’éveiller, de douter des informations reçues. On remarque que ce dernier à une valeur positive contrairement au précédent. A travers cet exemple Alain appuie et affirme sa thèse. Il incite les gens à se réveiller et à être actif plutôt que de rester passif et de subir les opinions reçues.
Alain va ensuite plus loin et va distinguer l'apparence et l’essence, la réalité, lorsqu'il dit "non à quoi ?". L’apparence en effet ce qui se présente immédiatement à l’esprit comme logique, évident, tandis que la réalité est l’être véritable des choses. En apparence, dans la vie