Pensez-vous qu'il faille utiliser l'imagerie médicale, connaissant les risques? partie i : la scintigraphie
Le patient reçoit des molécules radioactives. Elles vont être absorbées par les organes. Ensuite, on analyse les rayons émis par le corps. Enfin, on reconstruit l'image de l'organe. La dose est contrôlée de manière à minimiser les risques liés à l'irradiation. Par exemple, une scintigraphie osseuse est égale à une radio du bassin, si on regarde la dose de radiation reçue1.
Elle peut être utilisée pour visualiser plusieurs parties du corps, selon le traceur utilisé et ce que l'on veut voir. Elle permet de voir la forme et le fonctionnement de l'organe, la présence de tumeur primaire ou secondaires, l'origine de douleurs ou de maladies et de confirmer une suspicion de maltraitance chez l'enfant de moins de deux ans2. Elle peut aussi servir à confirmer un diagnostic incertain. Sommaire 1 Principe 2 Gamma caméra 3 Utilisation 4 Notes et références 5 Annexes 5.1 Article connexe 5.2 Liens externes |
Principe
La scintigraphie est une imagerie d'émission (c’est-à-dire que le rayonnement vient du patient après injection du traceur appelé radiopharmaceutique) par opposition à l'imagerie radiographique qui est une imagerie de transmission (le faisceau est externe et traverse le patient).
On injecte au patient un traceur : c'est l'association d'une molécule vectrice et d'un marqueur radioactif. La molécule vectrice est choisie pour se localiser de façon sélective sur une structure particulière de l'organisme (un organe, un secteur liquidien, une lésion). Dans cette molécule se trouve un isotope radioactif. Ce marqueur radioactif permet de suivre la position de la molécule dans l'organisme, car il émet un rayonnement gamma qu'on peut visualiser à l'aide d'une gamma-caméra (c'est une caméra à scintillation