Pensée politique antique
Le Moyen-Age est une période riche en productions intellectuelles. Il est important de noter que les différents types de régimes n’intéressent pas les penseurs médiévaux. Ce n’est qu’à la fin du M-A que réapparaît le débat sur le meilleur des régimes. Ce qui les intéressent c’est la finalité d’un régime. Pour Saint-Thomas d’Aquin, les régimes politiques ne sont que des moyens pour réaliser une certaine fin. La question qui intéresse est: quel est le but d’un régime?
Les fondements classiques de la pensée politique
Qu’est ce qui justifie l’ordre social
-> «le juge est un bouche qui prononce les paroles de la loi» Montesquieu manière récente de concevoir la loi et la justice.
«On ne tire pas le droit de la règle, on tire la règle du droit» Corpus Juris Civilis.
C’est parce qu’on a su résoudre un litige qu’on est capable de mettre en place des règles générales (vision romaine).
Quand Aristote cherche a définir les régimes politiques , il inventorie l’ensemble des régimes qui existent de son temps et il propose une analyse.
Selon les Anciens, il existe un ordre cosmologique. Cet ordre des choses est matériel mais aussi spirituel. L’homme est un gardien de la sacralité de la nature. Il existe pour ces auteurs un ordre cosmologique, il existe une harmonie. Si il y a un dysfonctionnement dans cet ordre c’est parce que les hommes ont commis une démesure (hybris). La fonction du politique va être de rétablir l’harmonie dans l’état naturel.
-Si il existe un ordre cosmologique alors la société est inscrite dans cet ordre. Elle est donc inscrite dans cet ordre naturellement. (conception moderne -> société résulte d’un contrat) Elle n’est pas le résultat d’un contrat mais est conforme à l’ordre des choses. l’ordre politique n’est pas construit par l’homme, il est inscrit dans la nature. La sociabilité est dite naturelle.
-Le droit n’a rien