Pensées

1087 mots 5 pages
Dans ce texte Pascal introduit la notion de progrès. Cette notion n’est pas alors encore une évidence. Dans l’antiquité quand les penseurs comme Platon se représentent l’histoire humaine, ils la représentent de manière cyclique : l’histoire ne serait qu’un cycle de détériorations et d’améliorations de la culture humaine. Platon estime qu’il vit un temps de décadence et que l’âge d’or est loin derrière en un temps supposé où les plus sages, les plus savants dirigeaient les affaires humaines. Pascal montre ici que si on prend au sérieux ce qui caractérise la différence entre les hommes et les animaux alors on doit admettre que l’humanité est une espèce en constant progrès.

Les animaux dans leurs actes sont guidés par l’instinct tandis que les hommes font preuve de raisonnement. L’instinct d’une espèce animale est d’une grande fixité tandis que les raisonnements permettent d’accumuler sans cesse de nouvelles connaissances de plus en plus assurées. De mémoire d’homme les comportements des abeilles n’ont pas changé : elles continuent à construire leurs ruches de façon semblable ; on y retrouve toujours ces constructions hexagonales qui les caractérisent. L’instinct œuvre de manière occulte ou cachée, c’est-à-dire que l’animal qui l’exécute n’en a pas une claire conscience à patir de laquelle il pourrait agir sur lui pour le modifier. Toutefois la nature pour préserver les espèces animales modifie parfois ces instincts. En effet il se peut que les conditions dans lesquelles vivait une espèce changent et que les instincts qui lui permettaient de vivre dans ce milieu ne correspondent plus aux nouvelles nécessités qu’imposent alors ce milieu. La nature en ce cas intervient alors et modifie elle-même les instincts de ces animaux. Mais ceux-ci une nouvelle ne sont pas conscient de cette opération de la nature : ils ne savent pas comment sont capables de nouveaux comportements, ils n’en saisissent pas la nouveauté. Ce changement d’instinct de la nature qui pourrait être vu

en relation

  • La nature selon sa nature
    1095 mots | 5 pages
  • Ecriture d'invention sur "la fourmi" à la manière de michelet
    514 mots | 3 pages
  • Explication de texte : "je ne vois dans l'animal qu'une machine ingénieuse [...] la nature se tait."
    959 mots | 4 pages
  • Bien penser
    343 mots | 2 pages
  • L'opinion et la vérité selon Platon
    1111 mots | 5 pages
  • Analyse philo rousseau
    1349 mots | 6 pages
  • Est-il juste de définir l’être humain comme la réunion d’un corps et d’une âme?
    580 mots | 3 pages
  • Pensa
    426 mots | 2 pages
  • Tlmdm. madelaine/ toinette
    1102 mots | 5 pages
  • La discrimination génique
    310 mots | 2 pages
  • Histoire des arts
    1050 mots | 5 pages
  • Pensée
    900 mots | 4 pages
  • Mes pensées
    12907 mots | 52 pages
  • Comparaison platon et aristote
    327 mots | 2 pages
  • Progrés techniques et bonheur
    488 mots | 2 pages